Comment, dans le cadre de la jauge IRC, améliorer encore les performances de notre gamme Racing sans que le compromis performance-rating ne devienne moins favorable ?
Seule possibilité pour Jacques Valer, notre architecte : accepter de perdre un peu en polyvalence sur l’équipage complet et le parcours 3 bouées pour améliorer le rendement dans l’exercice du solo et du double, avec un ajustement des priorités. Un départ au planning précoce, une grande puissance au reaching et plus globalement une véritable aisance à toutes les allures : telle est la formule du JPK 1030.
Plus léger, plus étroit au pont, plus tendu en ligne de quille, plus gonflé dans les sections avant que son prédécesseur, dessiné pour fonctionner gîté avec une surface mouillée raisonnable et ne nécessitant pas trop de surface dans les voiles … le concept est ambitieux, mais c’est ce qu’il faut pour performer sur tous les formats de course !
Le génie de Jacques Valer et les nombreux mois consacrés au dessin de cette carène très élaborée devraient permettre de prolonger notre lignée de champions.
Après quatre Transquadras en solo et double et beaucoup de milles parcourus au large, le JPK 1030 est vraiment le bateau parfait que j'avais en tête pour performer et m'amuser. C'est une véritable "mobylette" qui permet de pousser fort sur le bateau en toute sécurité pour un maximum de plaisir
La carène du JPK 1030 est née au retour de la Transquadra 2018, après ma seconde place sur le JPK 1080 face au Beepox 990 mené par Alex Ozon.
D’un côté, un bateau de 10 mètres par 3 de large et 2.5 t de déplacement, de l’autre un bateau de 10,80 mètres par 3,50 de large pour 4.8t.